Semaine de la solidarité : succès de l'exposition sur le Niger

Ce samedi à 13 heures, à la bibliothèque, l’exposition sur les travaux des enfants de l’école agrémentée de lectures de contes accompagnées musicalement par un joueur de Sanza (instrument de musique africain) a pris fin sur un succès d’affluence. Cette manifestation a reçu la visite de nombreux parents, mais aussi celles des lecteurs habituels du samedi matin et des personnes invitées par la municipalité qui, ce même jour organisait une journée de remerciement à l’intention de toutes les forces vives de la commune. L’exposition était ouverte aux enfants des écoles le vendredi toute la journée. Les classes d’élèves, accompagnés de leurs professeurs, se sont succédées dans les deux salles de conte et d’exposition et ont pu découvrir au travers de projections vidéo, la vie quotidienne des écoliers du district de Dakoussa. Parmi les élèves, la lasse préparatoire de Mme Berny.

Quel est votre sentiment sur cette relation avec le Niger : « C’est particulièrement intéressant et motivant pour les enfants qui peu à peu prennent la mesure des différences, notamment des moyens. Grâce au film, on a vu, là-bas, une école ouverte sur l’extérieur avec de nombreux élèves et peu d’équipement. Chez nous les écoles fermées et nous avons des moyens importants pour apprendre. Ils ont aussi observé les différences de traditions. A Dakoussa on a vu des enfants danser et chanter, faire la fête ». Il ont vu et entendu un conteur nigérien ?                « Oui et ils ont été intéressés. Ils ont bien compris la morale de ce conte sur les animaux, à savoir qu’il faut apprendre à vivre en paix, tous ensemble, humains et animaux. Mais ils ont aussi aimé la partie musicale et ont apprécié de pouvoir jouer de la Sanza  ». L’échange de correspondance implique toute l’école ? « Toutes les classes participent à cet échange. Ils se font à travers des dessins, exposés à la bibliothèque et d’écrits. Ce travail sur le dessin, sur les couleurs est intéressant pour les élèves. C’est une richesse que de pouvoir, sur ces bases là, porter les enfants vers une meilleure connaissance des autres et d’ouvrir leur esprit à d’autres cultures ».