Ce samedi matin une poignée de sociétaires a bravé la bise froide et la pluie pour répondre au rendez-vous fixé par le
calendrier des battues.
Réunis à l’heure dite dans la cabane ils ont tranquillement déjeuné en attendant les retardataires « Les anciens
n’aiment pas trop ce temps. Ils restent au chaud » faisait observer le petit groupe d’irréductibles.
Les sangliers jouent à cache-cache
Il leur a fallu patienter un peu à l’abri avant de pendre une décision. Il est vrai que les battues n’ont pas jusqu’à
présent donné des résultats encourageants,
du moins à St-Bénigne « Cette année, les sangliers sont ailleurs. On trouve des traces mais on n’en voit point. Ils se tiennent sur les communes limitrophes ou à couvert dans les maïs qui
ne sont pas tous coupés » fait observer le président Christian Guichard. « Pour le chevreuil, ce n’est pas mieux, nous avons 8 bagues pour 5 adultes et 3 jeunes. Depuis la première battue
en septembre, nous n’avons réussi à prélever qu’un adulte et un jeune ».
Le gibier deviendrait-il malin ?
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En effet lors de leurs précédente battue, les amis de Christian Guichard ont bien aperçu un groupe de chevreuils, mais ils les
ont simplement regardés « Sécurité oblige, nous nous sommes abstenus. Là où ils sont passés il y avait probablement un risque que nous nous interdisons de courir. Nous les verrons bien un
autre jour ».
Avant chaque battue, en effet, au moment de l’attribution des postes, Christian Guichard rappelle scrupuleusement toutes
les consignes de sécurité ainsi que les interdits. Une manière de bien remettre à chaque fois ses amis chasseurs et lui-même, devant leurs responsabilités.
Rappelons que la société de chasse organise son loto de dimanche 24 février dans la salle des fêtes. Le samedi
23 mars a lieu le traditionnel repas des propriétaires.
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