Alors que la veille toutes les forces vives du club étaient mobilisées par une soirée tartiflette organisée par les
joueurs, l’on pouvait à juste titre redouter un « coup de mou » sur le terrain face à St-Genis-Laval, alors 3me de la poule.
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Il a bien eu lieu, ce coup de mou, après la pause, mais les pontévallois, partis au combat avec leur tripes et dans
la boue, avaient déjà fait l’essentiel.
Deux essais, le premier par Flagel, à la 10me mn, le second par Lagneau, à la 26me, tous deux transformés par Flagel et bonifiés d'une pénalité, toujours
d'Arnaud Falgel, avant le repos, leur avait permis de porter le score à 17 à 0 en leur faveur.
Ils ont
ensuite passé le reste du temps à défendre. Lançant quelques contres dont l’un aurait pu faire mouche et les conduire vers le bonus. Mais les banlieusards lyonnais ont poussé si
fort, et tellement porté les bressans à l'héroïsme en défense que tous, dans le camp pontévallois, se diront heureux du résultat final : 17 à
5.
La tartiflette était alors bien loin !
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« Gagner dans ces conditions, c’est fantastique. Ils se sont donnés avec une incroyable énergie pour prendre ces
points, et ont été absolument héroïques en défense. L’entraineur lyonnais nous a salué pour ce travail réussi » confiait Fred Ville au terme de la rencontre.
« On doit rester deuxième. De toute façon on ne passera pas devant Roanne. Cela n’est pas utile quoiqu’il en soit
puisque, dans ce championnat, premier ou quatrième c’est la même chose. C’est un peu ridicule d’ailleurs.
Il y a un championnat, avec un classement qui désigne des vainqueurs. Cela paraît clair !
Mais non, il faut que l'on fassse rejouer des matchs on ne sait pas trop pourquoi ».
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