Jilly Dothal, 18 ans, un gabarit impressionnant, mais surtout une intelligence du jeu qui ont fait de lui un capitaine
de la sélection régionale du rugby, depuis ses premières apparitions dans le bloc lyonnais, à l’âge de 16 ans.
Depuis son premier match avec l’équipe du lyonnais, Jilly, pur produit de l’école pontévalloise de rugby, aujourd’hui
pensionnaire du RC Bourgoin, n’a plus quitté la sélection. Des 16 ans au moins de 19 ans, il n’a pas non plus quitté le brassard de capitaine qu’il partage cette année avec un joueur issu
du LOU.
Et cette saison a été particulièrement dense pour Jilly Dothal. Avec son club tout d’abord dont la formation évolue en
Grabos, l’élite des moins de 19 ans. Jilly dont c’est la première saison avec Bourgoin, s’est qualifié, avec son équipe, pour les 1/8me de finale du championnat de France qu’ils
disputeront face à Montpellier ce 8 mai. La rencontre aural lieu à Guillerand-Granges (Drôme). C’est un évènement et un grand espoir pour le club de l’Isère qui, dans cette catégorie
jeunes, n’avait plus atteint ce stade de compétition depuis des années.
« On a, cette année, l’équipe pour aller au bout » confirme Jilly qui escompte bien finir champion de France avec son
nouveau club.
Mais Jilly, qui joue en 2me ou 3me ligne à Bourgoin et 3me ligne avec la sélection du Lyonnais a, avec celle-ci, connu
l’extase de disputer une finale. Le capitaine de la sélection a en effet emmené sa formation à la conquête de la première place de son groupe qualificatif, devant les ligues des Alpes,
d’Ile-de-France et de Bourgogne. Mieux encore, le lyonnais qui n’était pas jusqu’alors en mesure de lutter face aux ligues du sud-ouest, a vaincu la côte basque
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en ½ finale, une côte basque avec des joueurs de
Biarritz, Bayonne, etc. Là encore du jamais vu pour cette sélection. Jilly qui a dû s’incliner en finale devant le Roussillon, 9 à 21 après avoir mené 6 à 0, espère bien avoir sa revanche
au bouclier de Brennus des moins de 19 ans, avec Bourgoin.
Pour autant, le jeune homme n'en garde pas moins les pieds sur terre.
A la question d'une carrière professionnelle il répond tranquillement "J'y pense bien sûr, mais ça n'est pas ma
première préoccupation. Je suis jeune et il y a beaucoup d'étapes à franchir. Ce sera suivant les évènements. Pour l'instant je prépare un BP JEPS pour être éducateur et
encadrer les jeunes".
Et s'il ne réusissait pas dans la filière rugby ?
"J'ai déjà fait un BEP de cuisine. J'ai toujours cela en poche..."
Mais à Bourgoin, on peut penser
que la rétrogradation de l'équipe fanion en D2 ouvrira certainement des perspectives aux jeunes joueurs de cette brillante formation des moins de 19 ans.
Avec ses parents.
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