Un match inouï quand à sa densité, haletant et dantesque quand au combat des 5 dernières minutes, qui voit le RCHB
surpasser son adversaire au terme d’un pilonnage de sa ligne, conclu par un remarquable geste de lucidité de Léthenet, qui, d’une parallèle impensable, a mis Rué sur orbite. Des fins de
match comme celle-ci réconcilient avec tous les rugbys.
Menés 8 à 9, un peu contre le cours du jeu, et grâce uniquement à des pénalités accordées aux isérois, les
pontévallois qui ont fait le jeu, ont arraché une victoire à l’ultime minute, comme on répare une injustice. La Verpillière battue sur ses points forts, c'est aussi une bonne nouvelle,
car les 2 essais des pontévallois ne doivent rien, ni au hasard, ni à personne d'autre qu'à eux-mêmes..
Victorieux 13 à 9, en marquant 2 essais (collectif 58me et Rué 80me) et une pénalité Flagel (32me), ils ont gagné le
droit d’espérer pour le match retour en nord Isère.
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« La grande satisfaction d’aujourd’hui, c’est que l’on gagne enfin contre La Verpillière et on reste
invaincu sur notre terrain » soulignera Frédéric Bernaz, entraineur des jaune et bleu.
« Par contre, comme je l’ai dit aux joueurs à la mi-temps : jouer, dominer, n’est pas gagner. On a encore fait
quelques fautes qui nous ont mis derrière et qui, à la fin, nous privent d’une victoire plus large. On a fait tourner le groupe, sur ce plan ça s’est bien passé.
Ils ont eu une belle réaction d’orgueil. Remonter le score comme ils l’ont fait au courage, au mental, avec un
arbitrage pas vraiment favorable, je dis chapeau ! Pour le reste je constate aujourd’hui que l’équipe qui joue au rugby n’est pas récompensée et n'est jamais sûre de gagner. Il y a ceux
qui font le jeu et ceux qui jouent avec l’arbitrage. Le rugby c’est comme ça désormais. J’espère quand même qu’au match retour ça se passera différemment ».
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L'essai de Sébastien Rué sur la transversale de Léthenet.
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