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Les noces d'or de Monique et Henri Chrétin

24 Mai 2010, 05:43am

Publié par Actu.Saint-Bénigne

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La vie d’Henri et de Monique Chrétin pourrait se résumer en ce qui constitue ordinairement la fin d’une belle histoire : « Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».

Six enfants, en effet, Evelyne, Jean-Michel, Bruno, Laurence, Annie et Martine, sont nés de leur union. Ils leur ont donné 13 petits-enfants. Monique et Henri ont aujourd’hui 8 arrière-petits-enfants.

Mais cinquante ans de vie commune auxquels s’ajoutent près de 3 ans de fiançailles c’est aussi des milliers de ces petites choses qui, mises bout à bout, font une extraordinaire vie de couple.

Leur rencontre déjà, un jour de batteuse chez les parents de Monique, à Mantenay. C’était en août 1956. En ces temps-là, quelques jeunes agriculteurs, parmi les plus actifs, quittaient la ferme familiale pour améliorer l’ordinaire en participant aux campagnes de battage. Dans les années 1950, il y avait peu de véhicules et les jeunes gens d’un village en mesure de passer leur permis de conduire se comptaient sur les doigts d’une main. Henri était de ceux-là. Lorsqu’il est descendu de son tracteur, en arrivant chez Monique, leurs regards se sont croisés. Leurs vies se sont scellées.

4 mois plus tard, Henri partait au régiment, puis en Algérie. La guerre. Une salle guerre.

Monique l’attendra pendant 2 ans et 4 mois. Elle travaillera chez un médecin, à Fontaines-sur-Saône, puis dans un commerce de vêtement, à Montrevel. Leur mariage fut célébré après le retour du soldat, un 30 décembre en 1959, et le jeune couple fut accueilli dans la ferme de Montrin, chez les parents Chrétin.

D’abord journalier au Sud-Est, tout en travaillant à la ferme, Henri deviendra conducteur de poids lourds et travaillera au service de grandes entreprises régionales de l’époque : Pilière, Richon... On le verra alors, pendant des dizaines d'années, livrer du concassé sur les routes et les grands chantiers. Les premiers enfants vont s’annoncer. Rapidement, Henri et Monique vont acheter leur maison de Montrin.

Viendra alors le temps de l’école. Près de 3 km séparent celle-ci de leur domicile. La cantine associative sera la seule alternative pour les repas des enfants, à midi. Henri en deviendra l’un des principaux animateur, puis il en sera le dynamique président qui, pendant dix années, organisera les concours de belote, les soirées et les tombolas pour en alimenter la caisse. Il viendra, plus tard, renforcer le bureau de l’amicale des combattants comme vice-trésorier.

Avec Monique ils sont, depuis de nombreuses années, des piliers du comité de fleurissement. Ce sont eux qui réalisent et entretiennent le grand massif de la place de Montrin, tout en prêtant mains fortes à toute l’équipe pour les aménagements fleuris ou les décors des sapins autour de la mairie.

Ce samedi 22 mai, ils sont arrivés devant la mairie dans une rutilante C4 des années 30, conduite par Léon Martin.

Et c’est sous un grand soleil, entourés de toute leur famille, de leurs amis du comité de fleurissement et de quelques autres qu’ils ont renouvelé leurs vœux, prononcés il y a cinquante ans. Dans la cour de la mairie, devant le maire, Guy Mortel, l'ancien prof de leurs enfants et son premier adjoint, Roland Marc.

                                                                                    par charles mathey.

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