Le jour où l’on a fait sauter les matefaims

		Les classes en un sont passées. La deux a repris le flambeau dès dimanche après-midi. Il lui fallait être à la hauteur de l’évènement après une fête dominicale marquée par autant de mouvements et d’animations. La jeune troupe a su relever le défi, aidée en cela par des mères de familles et des papas accrochés aux fourneaux où à la répartition des ressources. Pour la deuxième fois en deux jours la salle polyvalente s’est emplie d’un énorme charivari,		peuplée qu’elle était d’une foule toute amicale, celle des classards de la veille venus clore un week-end qui les aura vus sauter, dîner et chanter ensemble. Ils y ont trouvé des voisins en quête d'un moment de détente et d'amitié. De celui où l'on partage les crêpes que l'on arrose d'un pétillant. Il faisait grand nuit, une fois encore, lorsque les lampions se sont éteints. Dans un an, tout recommencera.
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