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L'arbre à pâte à mâcher : le sapotillier (suite et fin)

17 Novembre 2011, 13:52pm

Publié par Actu.Saint-Bénigne

Rubrique rédigée par Jean-Jacques Willig.

Cette arbre, à partir duquel on extrait le chicle qui permet de fabriquer le chewing-gum, ou le latex d'où vient-il ? Quel est son histoire ? Quel est son mode de fabrication ?

Implantation et histoire

Le sapotillier vit à l'état naturel dans les forêts tropicales de la péninsule de Yucatan et intéresse trois pays différents : Le Mexique, le Guatemala et le Honduras.

Le sapotillier est intimement lié à la prestigieuse civilisation Maya. Les Mayas arrivèrent du Sud vers le 8ème siècle avant Jésus-Christ de la partie montagneuse du Guatemala, ils colonisèrent le pays jusqu'au 16ème siècle.

Ils possédaient une civilisation aussi brillante que celle des Egyptiens, construisant des pyramides et des palais, avaient un calendrier remarquablement exact et un système de numérotation utilisant le zéro. Les Mayas ne consommaient pas que du maïs et tiraient parti des ressources de la forêt, et en particulier plusieurs arbres fruitiers dont le sapotillier, qui donne un fruit très sucré et agréable. Les Mayas en mâchaient le latex, et en utilisaient le bois pour la construction.

La forêt naturelle où vit le sapotillier est une assez belle forêt tropicale qui n'atteint pas plus de 30 mètres de hauteur. Aujourd'hui le sapotillier est protégé, quoique surexploité non plus pour ses fruits, mais pour son latex.

Extraction du latex

Le latex se trouve dans les laticifères situées dans l'écorce. Pour faire couler le latex le chiclero pratique des

 

latex

Combinaison en latex.

 

 

latex%20polymousse

Moulage en latex

 

 

mannekenpis.jpg Latex. "Manequin de pisse"

 

 

 

incisions au moyen d'une machette, incisions qui affectent non seulement l'écorce mais presque toujours le bois. Le latex est un liquide blanc laiteux, dépourvu d'impuretés, qui descend jusqu'à une bourse en caoutchouc disposée au bas du tronc.

Chaque arbre peut produire 400 à 900 gr de latex. Le latex est ensuite transvasé dans des chaudrons chauffés au bois et constamment remué. Lorsque l'eau est évaporée, on laisse refroidir et l'ensemble coagule lentement.

Dans l'usine le produit est séché, fondu, centrifugé, pour le libérer de ses impuretés. On y ajoute un ensemble de composants ( sucre ,sirop, parfums...) pour enfin obtenir le produit fini sous forme de pastilles ou de plaquettes.

Conditions de travail

Les chicleros sont des Indiens assez misérables qui ne s'occupent de l'extraction que durant la saison humide de juin à janvier. Un chiclero peut traiter 8 arbres par jour, pour un salaire de misère.

Il y a en moyenne 3 à 25 arbres convenables par hectare. Toutefois, le chiclero ne peut travailler que 15 à 18 jours par mois. Il passe le reste de son temps à repérer les arbres convenables, à s'abriter de la pluie, à cuire son latex...

 

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