Ils se sont retrouvés ce jeudi soir pour revivre, au travers d’un diaporama, les grands moments de leur belle aventure. Ce n’était cependant leur première expérience.
Ce groupe de cyclotouristes s’était déjà essayé, l’an passé, sur un parcours assez roulant, le conduisant de Pont-de-Vaux au Cap d’Agde. Une aventure à étapes, traversée sans difficulté
particulière et qui les avait incités à remettre cela. Mais dans un genre un peu plus costaud.
Le tour de l’Ain, avec ses bosses : Dortan, Mijoux, ses sommets comme le Grand Colombier, ses descentes
vertigineuses et ses vallées creusées le long de ses rivières… Voilà ce que ces retraités, 58 ans pour les plus jeunes, 65, 75 et 82 ans pour les plus anciens, ont décidé de se mettre
sous la jambe. Ils s'y sont préparés tout l'été en pédalant, deux fois par semaine, vers les collines du
mäconnais
Trois d’entre eux, Paul, Josette et Jean-Paul , ont concocté un itinéraire qui, évitant les axes fréquentés, devait,
par de sympathiques routes buissonnières les conduire à bon port. Ils avaient pris la précaution de laisser quelques lignes en pointillés dans le planning établi, de manière à s’offrir
quelques escapades vers d’éventuelles curiosités touristiques ou des détours excitant leur convoitise de sportifs accomplis.
Ils sont partis un matin de septembre, de Saint-Bénigne, précédés du camping-car de Marcel, bourré de valises et de
matériel de dépannage. Première étape, Simandre-sur-Suran, 85 km, en passant, entre autres, par les « S » de Coligny. Et petit souci pour le camping-car obligé de déguerpir
devant la crue du Suran… Pendant que leur Bresse natale ou d’adoption sombrera dans la grisaille et la pluie, les dix cyclos s‘en iront vers des temps plus clairs, parfois baignés
de soleil. Une vraie chance !
Les étapes s’enchaîneront, ainsi, semées d’anecdotes, de sueur, de joies, de souffrance parfois mais jamais de
découragement. La solidarité du groupe, s’exerçant à chaque instant, aidera les moins costauds à suite les étapes. Et puis, il y aura Marcel. Précédant la troupe aux étapes
intermédiaires… Marcel, faisant chaque matin les achats de produits frais, préparant dans son véhicule les assiettes qu’il servira à la mi-journée en haut d’un col ou près d’un abri, à
l’équipe affamée. Terriblement réconfortant…
Chemin faisant ils ont rempli, ici et là, les lignes laissées libres dans leur emploi du temps. Ils ont pris leur
temps à Genève et autour du lac, ils ont découvert le mémorial d’Izieux et fait des escapades sportives quand l’envie les prenaient soudain.
Au rayon de leurs souvenirs, le moins bon : la montée vers Dortan, impossible à éviter, et l’intense
circulation de véhicules ajoutant à l’effort la difficulté d’être attentifs à chaque secondes. Le meilleur : le sommet du plaisir dans l’effort, la montée du Grand Colombier, depuis
Anglefort et la joie d’en franchir le col. Leurs meilleurs souvenirs dinatoires : les tables d’hôtes. Mais encore la joie d’avoir réussi en 7 étapes, à revenir sans casse, sans
chute et en super forme !
Tour de l'Ain de A à Z avec le cahier de Josette cliquez sur :
lescyclosdesaintbeaal
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