
Salle des fêtes de Pont-de-Vaux, le RCHB a, ce samedi 4 décembre au soir, inversé les rôles. Les dirigeants qui, d’ordinaire, s’activent
au four comme au moulin pour faire tourner la boutique, sont restés les mains dans les poches. En grève, pensera-t-on. Pas du tout. Non, ce samedi vers 22 heures, c’était au tour des
joueurs de passer derrière le bar, de se tenir dans les cuisines, de couper le pain, servir à boire et assurer le service…
C’était la soirée tartiflette organisée par ceux qui, d’habitude, chaussent les crampons, se font
cajoler par leurs managers et attendent qu’on les serve après les matchs.
Leurs invités : les dirigeants, les amis, les supporteurs, les sponsors et les sympathisants du club. Enfin ceux qui voulaient bien participer. En fait, ils voulaient tous. Ils sont
venus 370, pour les inscrits d’avance. Mais avec les non-inscrits, arrivés sans crier gare, et la brigade des joueurs séniors et des jeunes attachés à leur service, ils étaient bien 420
vers les minuit, dans la salle des fêtes. Avec le RCHB c’est de toutes les façons toujours comme cela. Cela démarre lentement et donne l’impression qu’il ne va rien se passer. Puis tout
d’un coup cela fait masse, surnombre et déborde, comme sur un terrain.
Quand à l’ambiance qui règne dans ce genre de soirée… Elle n’a guère d’égale.
Ch.M.
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