Sur les traces des jardiniers mâconnais

Explications, des conseils à mettre à profit pour les massifs de Saint-Bénigne.

 

 Devant la fresque de la gare.

Ville fleurie s'il en est, Mâcon avec ses ronds points, ses squares, ses places, ses parkings et ses établissements publics suscite la curiosité, l'émerveillement même des touristes qui la traversent. Pour tout ce qui concerne le domaine public, il n'est pas un espace, aussi petit soit-il, qui ne soit agrémenté de quelques compositions. Pas une herbe qui dépasse, pas un bouton de fleur séché qui ne soit immédiatement enlevé...

Les gens de Saint-Bénigne ont voulu savoir, voir et visiter. A l'initiative de Saint-Béaal, un car emportant 42 personnes s'est rendu dans la capitale des bords de Saône.
Pour les guider, commenter chaque thème, chaque choix de plants, de couleur ou d'installation ils n'ont eu rien moins que le patron du fleurissement de la ville et le responsable de production des jardins et serres mâconnaises.
2 heures 30 de visite, entre senteurs et visions colorées... Avec des arrêts prolongés devant la grande mosaïque de la gare, réalisée à la gloire des boulistes dont la ville accueille régulièrement les plus grandes compétitions, devant les grands espaces, les entrées de ville, etc.
160.000 plants, leur a-t-on dit sont produits chaque année pour les massifs de la ville. 10.000 ont été nécessaires pour réaliser la grande mosaïque dont le dessin est taillé au ciseau toutes les 2 semaines. 70 personnes travaillent à ce fleurissement et à son entretien auxquels il faut ajouter l'entretien des stades et des 6 hectares de cimetières.