Le pont du 8 mai, les nombreux départs, n'ont pas favorisé le rassemblement d'un public d'ordinaire plus important pour
cette commémoration. Mais il est un fait, à prendre comme un encouragement à poursuivre dans la voie du souvenir et de ce qui, pour beaucoup d'anciens combattants prend aujourd'hui la
forme d'un combat pour la sauvegarde d'une vérité, d'une histoire que d'autres tendent à nier : la présence dans le cortège et devant le monument aux morts, de jeunes parents, de jeunes
gens, de familles, d'enfants... De jeunes enseignantes qui n'habitent pas la commune étaient là, néanmoins, avec poussettes et enfants, représentant leurs collègues de l'établissement
primaire, mais soutien aussi pour les jeunes élèves appelés à lire les extraits de la déclaration de l'Union Française des Anciens Combattants.
Il y avait beaucoup de solennité dans ces rappels au souvenir, beaucoup de symboles dans cette solidarité affichée entre
les derniers survivants, leurs cadets des guerres coloniales dont la mission est désormais celle d'être des relais sincères, et ces jeunes générations qui semblent prêtes à reprendre
le flambeau.
Dans la tâche qui, plus tard, va leur incomber face à un monde plus individualiste, tourné vers l'oubli et par conséquent
plus exposé, ces piqûres de rappel que sont les commémorations du 8 mai et du 11 novembre leur seront bien utiles.
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