Il était 18 heures environ lorsqu'une explosion se produisant vers l'arrière des ateliers a alerté Pascal
Blanc le PDG de l'entreprise et le personnel encore dans la place.
« Il y a eu un dégagement de fumée, un début de flamme, j'ai pensé qu'il valait mieux ne pas s'y risquer nous sommes tous sortis » commentera le PDG.
Le centre de secours de Pont-de-Vaux arrivait rapidement avec des moyens importants : fourgon pompe, groupe électrogène, véhicule de liaison, véhicule tous usages, véhicule de secours aux
victimes et recevait le renfort du CPI de Saint-Bénigne. Les moyens d'intervention étaient aussitôt déployés. Le centre de secours de Mâcon dépêchait également sur les lieux un fourgon
pompe et un échelle pivotante, tandis que du CDIS de Bourg arrivait un camion citerne mousse… Deux grosses lances déployées en façade attaquaient la toiture afin de limiter le périmètre
de l'incendie, tandis qu'une troisième lance, mise en batterie sur l'arrière des entrepôts, s'attaquait à ce qui semblait être le foyer principal, origine de l'explosion. Le Chef de
colonne, le capitaine Lauprêtre, du CDIS de Bourg coordonnait les secours, assisté des chefs de groupes, les lieutenants Grappin et Putin.
La rapidité d'intervention des Centres de Secours, la puissance des moyens mis en œuvre permettront de circonscrire rapidement l'incendie. A 19 h 15, soit une heure 1/4 après leur arrivée
les sapeurs pompiers se rendaient maîtres du sinistre limitant les dommages au maximum. Une partie du toit de l'un des ateliers s'était effondrée sur le matériel en cours de montage, mais
les bureaux d'études contenant des éléments essentiels de l'entreprise étaient préservés. Pour le PDG de la société ARCOS, spécialisée dans la fabrication d'équipement pour
l'agro-alimentaire, c'est bien entendu un coup dur. L'expansion de ses activités avait nécessité il y a moins de deux ans, l'agrandissement des ateliers par l'ajout d'un troisième corps
de bâtiment.
Mercredi matin, M. Blanc qui, la veille encore espérait en une reprise rapide du travail dans les locaux administratifs épargnés par l'incendie, tempérait son propos. « On ne peut rien
toucher tant que les assureurs n'ont pas fait leur travail. Ensuite il faudra tout nettoyer. Quant à la réoccupation des ateliers, compte tenu des dégâts, cela prendra un temps que je ne
peux aujourd'hui évaluer. Il faut attendre le résultat des expertises. ».
La société ARCOS installée depuis moins de dix ans dans un atelier-relais dont elle est devenue propriétaire, est un des joyaux technologiques de la commune. Elle emploie 12
personnes.
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