19 mars : une perte d’audience

La commémoration du 19 mars 1962, pourtant devenue officielle, n’a pas rassemblé autour du monument aux morts comme elle le faisait jadis. Cette commémoration de Saint-Bénigne n’a, certes, jamais connu le faste des cérémonies du 8 mai ou du 11 novembre, elle était cependant davantage porteuse de fraternité. Un public plus nombreux et la présence de compagnons ou de porte-drapeaux d’autres sections combattantes, notamment de l’ULAC et de représentants institutionnels, invités, ainsi que de sympathisants venant d’autres commune, par fraternité combattante.

L’absence de communication, d’information sur le contenu de la cérémonie, notamment la remise d’une décoration, ne sont pas étrangères à cette désertification des rangs de la manifestation. Les enfants qui ont interprété l’hymne national auraient mérité plus d’encouragement... et la remise de Croix du combattant à Jean-Claude Massot, une plus grande audience.