Atlas de la biodiversité : les objectifs sont définis

Ce mercredi soir les partenaires de l’Atlas de la biodiversité communale, représentants de la Frapna, de la Maison de l’Eau et de la nature de Pont-de-Vaux, d’associations naturalistes (Cardamine), d’associations impliquées dans des actions environnementales locales, d’agriculteurs adhérant au projet et de sociétés de chasse, de professionnels de l’environnement, ont été réunis en mairie par le maire aux côtés d’élus responsables du projet et des personnes pressenties pour former le comité de pilotage. Le maire a rappelé l’origine de ce projet, soulignant que seuls 4 communes de l’Ain ont été retenues, celle de Saint-Bénigne ayant pour sa part été distinguée pour la qualité de son projet par la remise d’un diplôme accompagné d’une aide importante. « Le coût de ce projet est évalué à 14.000 euros. A souligné Jean-Jacques Willig. Notre commune est d’ores et déjà assurée de recevoir, grâce à cette distinction, une participation de 5.000 euros la quelle, ajoutée à d’autres aides d’un montant égal (5.000 euros), réduit à 4.000 euros notre participation communale. Mais notre projet a été déposé par ailleurs, accompagné de demandes d’aides qui semblent, dans l’un des cas, être en bonne voie. Ces aides éventuelles réduiront encore  ce dernier montant ».

Le rôle du comité de pilotage a également été précisé. Il est une interface entre les partenaires  : conseils départemental et régional, agence de l’eau, Frapna, syndicat du bassin versant de la Reyssouze, les écoles, etc, et a pour mission le suivi des opérations et la mise en place des actions sur la commune. Les agents de la Frapna ont présenté les cartes réalisées sur la localité, définissant les zones remarquables notamment la prairie inondable est son importante lisière, ainsi que les secteurs repérés comme étant à valoriser ou à protéger... Les actions proposées par le comité de pilotage portent en particulier sur la création d’un verger conservatoire, la valorisation de zones humides (en Brouille), la gestion de haies bocagères, la valorisation des mares existantes (une quarantaine encore sur la commune), la mise en place d’un plan de désherbage avec formation du personnel communal, l’établissement de corridors écologiques et, entre autres, la création d’une fête de la nature. Cette liste n’étant pas exhaustive.