Mme Marguin, agent recenseur n’en est pas à son première
expérience. C’est elle qui, il y a cinq ans déjà avait visité les maisons de la commune.
Comment se déroule ce recensement ?
« En général les gens sont accueillants. Ils ont été avertis, et personne jusqu’à présent n’a refusé. Ils savent
que c’est pour compter la population »
Comment procédez-vous ?
« Je me mets à la portée des gens. Je tiens compte de ceux qui travaillent et des horaires parfois compliqués. Il
arrive que je me présente plusieurs fois sans trouver personne. Je profite alors d’un passage chez un voisin pour me renseigner sur les habitudes, les horaires et je retourne jusqu’à ce
que je puisse déposer le dossier.
Je fais aussi du repérage. Par exemple en circulant le soir je vois à quel moment les fenêtres de certaines habitations
sont éclairées, cela me donne une indication d’horaire ».
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Quelle est la relation avec les personnes ?
« C’est très simple. Je m’efforce de ne pas déranger les personnes. Il fait être discret. J’explique le dossier et
je le leur remets. On se met d’accord pour la récupération. Je n’ai pas à poser de questions. Si quelqu’un a besoin d’aide et qu’il en fait la demande alors je vais le rassurer,
éventuellement le guider. Mais pas plus. Chez les personnes âgées, je laisse le dossier un temps plus long qui leur permettra de recevoir l’assistance de leurs enfants pour remplir les
cases. Je n’ai pas à savoir ce qu’ils répondent.
Vous êtes tenue à la discrétion ?
On ne garde pas les dossiers. Dès qu’ils sont récupérés ils sont remis au fur et à mesure au coordinateur qui les
enregistre. Cela évite les risques d’indiscrétion.
Et comment vous y retrouvez-vous dans les allées et venues ?
Nous avons un carnet de visite. Je commence à l’extrémité d’un chemin ou d’une rue en partant d’un point préalablement
déterminé et je vais jusqu’au bout en numérotant chaque maison visitée, qu’elle soit occupée ou pas, d’abord d’un coté puis de l’autre en remontant.
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