L'honneur fait à Catherine Pommet échoit sur la commune et le petit quartier de Montrin où Mme Pommet et sa famille
compte de nombreux amis.
L'effet de surprise passé, tous se sont réjouis de sa nomination.
Lorsqu'à la rentrée de l'année 2000, Catherine Pommet, était nommée à la tête de l'école primaire du centre scolaire
Ozanam à Mâcon, le Diocèse, qui lui permettait de retrouver sa fonction d'enseignante après une année sabbatique, ne le faisait pas par hasard.
Il y avait là, après des années d'un bon fonctionnement, des nouvelles orientations à prendre, un nouveau cycle à
lancer, une pédagogie à confirmer.
Formée dans la région parisienne après avoir obtenu le certificat d'Aptitude Pédagogique en vigueur à l'époque et
effectué des remplacements, en Ile de France, Catherine Pommet avait été nommée à Villemomble où elle assura, pendant 18 années, un poste de titulaire et la fonction de responsable de
cycles.
La mutation à Lons-le-Saunier, de son mari, agent de maîtrise EDF, lui fit renoncer à son métier en 1999.
|
|
Après sa nomination à Ozanam, le couple est venu habiter Montrin.
Mais sa vie ne sera pas un fleuve tranquille. La primaire d'Ozanam, où la directrice a à gérer l'ensemble du personnel
tout en assurant le renouveau, absorbe son temps et son énergie. En 2000, lors de son arrivée, l'école accueillait 227 enfants. Son effectif est de 298 élèves aujourd'hui, répartis dans
onze classes. C’est un parcours tracé par une personnalité chargée d’expériences qui vient d’être récompensé.
« Ces palmes, je ne les ai pas
demandées, je ne m'y attendais pas. Mais je suis fière pour l'école et fière pour toute l'équipe qui travaille sur notre projet. Ces palmes sont, pour moi, la reconnaissance du travail de
tous » confie aujourd’hui Catherine Pommet qui apprécie sa vie à Saint-Bénigne.
|
|
Montrin : Une autre vie
« Nous étions des parisiens. J’étais une vraie parisienne avec une vie faite des courses incessantes, de pression
permanente. Je ne m’imaginais vivre à la campagne. Nous ignorions l’existence de cette région.
L’arrivée à Lons-le-Saunier, dans notre première résidence dans un tout petite village, cela a été un véritable
choc. Se souvient Catherine.
« Après ma nomination à Ozanam nous avons voulu nous rapprocher. C’est par hasard que nous avons trouvé cette maison
à St-Bénigne. Elle nous a séduits par ses volumes, sa lumière.
L’accueil extrêmement sympathique avec lequel nous avons été reçus ici nous a aidés à nous intégrer rapidement. Nous
avons de nouveaux amis, mon marie travaille a été affecté à Bourg-en-Bresse, notre fille pratique l’équitation à Chamerande…
Notre vie a changé et je ne voudrais par revenir en arrière même si j’éprouve toujours du plaisir à retourner à
Paris où réside ma famille. »
|
Commenter cet article