Cinquante pays visités, 67 000 kilomètres parcourus à bicyclettes. Des cols entre 4 000 et 5 000 m d’altitude franchis
dans la Cordillère des Andes ou dans l’Himalaya. Des millions de kilocalories dépensés, des grands moments d’angoisse et de peur. Quelques ennuis de santé… Mais des milliers de rencontres
et d’échanges avec les habitants. Des tonnes de sentiments, d’émotions, d’amitiés engrangées dans un coin de leur mémoire. Tout cela pour pas plus de 15 euros par jour, pour deux. Et
pendant cinq ans !
Ce truc un peu fou, un rêve de jeunes filles accomplis par deux jeunes femmes, elles avaient trente ans à l’époque, à la
forte personnalité. Les pays traversés ? Au hasard, le Nord d’abord avec entre autres la Norvège, la Suède, le Danemark. Puis la descente vers le continent africain, abordé par le Maroc,
la Mauritanie… Et cinq autres pays avant de traverser l’Atlantique et de visiter l’Amérique latine traversée de haut en bas. Viennent ensuite l’Océanie avec Madagascar, La Réunion,
l’Australie. Enfin l’Asie, le Japon, la Chine et ses limitrophes et puis l’Inde, l’Iran, la Turquie… et le retour en France.
A l’inverse de beaucoup d’autres baroudeurs, leur tour du monde, Florence et Sylvie ne l’ont pas fait dans un but
sportif consistant à accomplir tant de kilomètres en tant de jours. Non. Elles ont pris le temps nécessaire aux découvertes des hommes et des femmes de ces pays, de leurs traditions,
leurs modes de vie ou leurs motivations, leurs centres d’intérêt…
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Elles ont appris l’humilité, la simplicité. Elles ont souffert de la faim, de la soif… Elles ont souffert dans leur
corps et parfois dans leur cœur et ont rapporté de cette aventure unique, des images, un film. Un formidable témoignage de la vie des mondes.
Cela fait dix ans. L’une et l’autre a repris un métier. Dijon est leur ville. Entre activité professionnelle et loisirs,
elles témoignent de ce qu’elles ont vécu. Florence et Sylvie étaient hier jeudi 15 juin à la salle des fêtes, les invitées de la section cyclotouriste de Saint-Béaal. Une centaine de
personnes s’était déplacée pour les entendre.
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